À une époque où les gifles ne sont plus l’apanage des séries turques
le président français Emmanuel Macron a reçu une petite claque… de son épouse Brigitte. Une gifle légère, non par le bruit, mais par la portée. Un geste aussi symbolique que le vote d’une loi que personne ne lit au Parlement.
Brigitte descend de l’avion avec le visage de quelqu’un qui n’a pas encore bu son café. Macron, fidèle à lui-même, tente d’anticiper le temps… ou la caméra. Mais le temps n’attend personne, et Brigitte encore moins Macron.
Dans une séquence filmée devenue plus célèbre que le discours du général de Gaulle, la Première Dame tend la main vers le visage du président non pas pour le caresser, mais pour le recadrer. Un geste vif, à mi-chemin entre l’élégance et la correction, comme une institutrice giflant un élève distrait… sauf que l’élève, ici, est à la tête d’un État nucléaire.
Les médias ont parlé d’une « plaisanterie familiale ». Les réseaux sociaux, eux, ont demandé : « Et depuis quand plaisante-t-on ainsi sur la passerelle d’un avion ? Sommes-nous dans une mise en scène de Jean Cocteau ? »
Un internaute, visiblement nostalgique de la virilité classique, interpelle : « Monsieur le Président, pourquoi laissez-vous votre femme lever la main sur vous ? »
Une question existentielle, aussi légitime que celle du sens de la vie ou de l’utilité du Parlement européen.
Un autre pousse la réflexion plus loin : « Qui gouverne la France ? », comme si cette gifle venait de fonder une nouvelle théorie politique : le pouvoir du geste levé.
Pour certains, la scène est la preuve du déclin du protocole occidental. D’autres y voient un argument de poids pour réinvestir les fonds de la diplomatie touristique dans des séances de thérapie conjugale.
Et pourtant, personne ne parle vraiment de Brigitte. La seule femme capable d’arrêter le temps – ou du moins le visage de son mari – d’un simple mouvement de main. N’est-elle pas la super-héroïne du siècle ? L’incarnation de cette fameuse phrase de Sartre : « L’enfer, c’est les autres » ?
Au fond, la vraie question demeure : Macron est-il victime d’une plaisanterie affectueuse ? Ou juste un élève studieux dans l’école de la vie… où l’on prend d’abord une gifle avant de sourire devant les caméras ?
Et puisque la France est le pays des libertés, toute épouse a le droit de gifler son mari… tant que cela se fait sur un tarmac officiel, sous les couleurs de la République, et devant les objectifs de la presse internationale.
Vive la République… et l’humour conjugal !