Olivier Marleix et les trois officiers… Des morts mystérieuses en France soulèvent des doutes

Dans une scène inhabituelle pour un pays fier de ses traditions institutionnelles en matière de sécurité, la France a été secouée, au cours des premiers mois de 2025, par une série de morts mystérieuses officiellement classées comme des suicides. Ces événements ont néanmoins déclenché une tempête de questions. Du suicide d’un député influent à des cas au sein des services de renseignement, Paris semble tenter de contenir une crisesilencieuse frappant les rouages sensibles de l’État.

Olivier Marleix… Un opposant farouche à la privatisation de la France et une voix intransigeante face à Macron

Le décès d’Olivier Marleix, député éminent des Républicains et ancien président du groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, a provoqué un choc politique en France. Pendant des années, il n’était pas seulement un député de droite classique, mais l’une des voix les plus virulentes contre la politique d’Emmanuel Macron, en particulier sur ce qu’il qualifiait de “démantèlement progressif de l’État français”.

Marleix s’était fermement opposé aux politiques de privatisation menées par Macron, critiquant vertement la vente de parts de l’État dans des entreprises stratégiques telles que ADP (Aéroports de Paris), ENGIE ou encore Air France, qualifiant ces opérations de “mise en gage de la souveraineté économique au profit d’intérêts étrangers”.

En 2018, il avait présidé une commission d’enquête parlementaire sur la vente d’Alstom Power au géant américain General Electric, accusant alors le gouvernement d’un “silence suspect” sur une opération qu’il considérait comme une brèche stratégique dans le secteur énergétique français.

Bien qu’il soit issu d’un courant conservateur, ses positions nationalistes assumées sur la préservation des actifs publics l’avaient souvent mis en opposition frontale avec l’exécutif… et parfois même avec son propre camp. Sa mort soudaine à l’été 2025, officiellement qualifiée de suicide, a ravivé les interrogations sur les pressions – politiques et personnelles – qu’il aurait subies.

Les services de renseignement dans la tourmente : Trois suicides en cinq mois

Mais ce qui attire encore davantage l’attention, ce sont les événements survenus au sein de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), le service chargé de la protection du territoire français contre les menaces intérieures. Entre janvier et mai 2025, trois agents ont été retrouvés morts, dans ce que les autorités ont qualifié de “suicides”.

L’un d’eux a été retrouvé dans son véhicule personnel, garé sur le parking du siège de la DGSI à Levallois-Perret. Un autre, dans son appartement dans les Hauts-de-Seine. Le troisième, dans une maison de vacances dans le sud de la France.

Voici les profils des agents concernés :

Stéphane B., 47 ans, inspecteur principal, retrouvé sans vie dans sa voiture. Il occupait un poste sensible au sein du département de lutte contre l’espionnage économique.

Marie L., 35 ans, analyste technique spécialisée en cybersécurité, retrouvée morte à son domicile. Une lettre manuscrite a été retrouvée, mais son contenu reste inconnu.

Jonathan D., 42 ans, agent de terrain, retrouvé pendu dans une résidence secondaire, trois jours après avoir été interrogé en interne sur de potentielles fuites d’informations.

Malgré la version officielle affirmant qu’il s’agit de “suicides isolés”, de nombreux employés de la DGSI s’interrogent sur la coïncidence temporelle et la similarité des profils concernés, tous impliqués dans des dossiers jugés hautement sensibles : cybermenaces, espionnage économique et réseaux d’influence étrangers.

Les autorités ont rapidement nié tout lien entre les trois affaires. Pourtant, des médias indépendants comme Mediapart ou Apar.tv ont évoqué un climat de travail toxique, allant jusqu’à suggérer que certaines victimes s’apprêtaient à faire remonter des signalements internes sur des abus ou des pressions professionnelles “écrasantes”.

L’un des commentaires les plus partagés sur les réseaux sociaux résumait l’ambiance d’un trait mordant :

« À la DGSI, on ne se suicide pas… on vous fait taire. »

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